Déroulement d’une coloscopie

Déroulement d’une coloscopie

La coloscopie est une opération délicate qui consiste à inspecter les parois du tube digestif inférieur afin d’en obtenir des images de haute résolution. Etant donné que le tube muni d’une caméra sera introduit par l’anus, les patients redoutent cette opération. Nécessaire dans la détection et le traitement des lésions cancéreuses du tube digestif, la coloscopie se décline en deux sortes : la coloscopie longue et la coloscopie courte. Afin de mieux se préparer à cette démarche médicale, ci-après quelques explication par ce gastro entérologue de Montreal.

Combattre la peur d’avoir mal

Coloscopie - Endoscopie digestive

Coloscopie – Endoscopie digestive

La peur de la douleur est l’un des obstacles auxquels se heurtent les patients qui doivent faire une coloscopie. Les professionnels de la santé des clinique privée sont formels à ce sujet : la coloscopie en soi n’est pas très douloureuse. Au contraire, grâce à la sédation, le patient ne ressentira que de l’inconfort durant un moment. Les crampes abdominales peuvent aussi être résolues par la sédation. La sédation est administrée pour une coloscopie. Etant donné que la durée de la coloscopie n’est que de quelques minutes, la sédation n’est pas nécessaire.

Lutter contre la gêne

La coloscopie est un examen qui touche une partie assez intime du corps. Le fait que cette partie du corps soit examinée de près par une tierce personne peut causer de la gêne. Pour faire face à ce malaise, il convient de discuter avec le médecin gastroentérologue chargé de procéder à l’opération. Cette discussion pourra, non seulement mettre le patient à l’aise mais l’aidera aussi à mieux comprendre le déroulement de l’examen. En outre, le médecin gastroentérologue est un spécialiste de la coloscopie, il la pratique souvent cette opération.

La préparation physique à la coloscopie

Le corps doit être prêt pour que la coloscopie se déroule dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, le patient devra prendre des laxatifs la veille de l’examen et rester à jeun quelques heures avant. La préparation physique se fait chez soi. Même si cette préparation peut s’avérer dure et inconfortable, il faut garder à l’esprit que c’est pour la bonne cause. C’est pour dépister notamment la présence ou non d’un cancer colorectal.

La crainte des résultats

L’un des principaux blocages qui empêchent les patients de faire la coloscopie est la peur des résultats. Découvrir que l’on a un cancer peut être traumatisant. Certaines personnes préfèrent rester dans l’ignorance plutôt que d’apprendre qu’il ne leur reste plus que quelques années à vivre. Toutefois, il convient de rappeler que plus tôt les lésions cancéreuses sont détectées, plus efficace sera le traitement. Un cancer détecté à un stade précoce permet à un patient de survivre au-delà de 5 ans. A part ces lésions cancéreuses, les lésions précancéreuses aussi peuvent être détectées et retirées à titre préventif.

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