Qu’est-ce un arrêt cardiaque?

Qu’est-ce un arrêt cardiaque?

Comment je réagirais si un jour un membre de ma famille a un arrêt cardiaque? Qui ne s’est pas posé cette question au moins une fois? Rien ne pourra remplacer la formation aux gestes de premiers secours (PSC1). Cet article est destiné aux personnes qui n’ont pas reçu de formation aux gestes de premiers secours, afin de leur donner des indications de ce qu’il faut faire au minimum pour augmenter les chances de survie de la victime.

Qu’est-ce un arrêt cardiaque?

Lorsque que tout fonctionne bien, le cœur qui est un muscle se contracte régulièrement pour envoyer le sang dans tout le corps. Ces mouvements coordonnés et automatiques sont impulsés par un circuit électrique qui régit l’activité cardiaque. Suite à un accident, une noyade, une intoxication ou une maladie le cœur peut s’arrêter. L’arrêt cardiaque peut toucher n’importe qui, même s’il est plus fréquent chez les hommes de plus de 55 ans. Chaque jour, en France il y a en moyenne 100 arrêts cardiaques.

Quelles sont les conséquences de l’arrêt cardiaque ?

La vie de la victime est menacée à brève échéance car le sang qui transporte l’oxygène ne circule plus en particulier au niveau du cerveau et du cœur. Au bout de quelques minutes les lésions du cerveau sont irréversibles.

A quoi cela sert-il de faire un massage cardiaque ?

Le massage cardiaque consiste à appuyer sur la poitrine de la victime afin de faire circuler le sang dans le corps lorsque le cœur ne peut plus le faire lui-même.

Agir vite!

Nous sommes rarement seul et suite à un arrêt cardiaque, nous ne pouvons compter que sur ceux qui nous entoure en espérant qu’ils feront les gestes les plus appropriés pour nous. Trois minutes, c’est le temps que nous avons pour agir, passé ce délai les premiers dommages irréversibles du cerveau ont lieu, plus nous attendons sans rien faire, plus les chances de survie de la victime diminue.

Comment faire ?

Immédiatement il faut reconnaitre l’inconscience de la victime. Elle ne bouge pas, la plupart du temps elle a les yeux fermés, demandons lui deux gestes simples:  » ouvre les yeux ,serre moi la main ». Elle n’ouvre pas les yeux, ne serre pas la main, ne bouge pas la victime est inconsciente. Crier « a l’aide » ou « au secours » si vous êtes seul pour avoir l’aide d’une autre personne. Il faut maintenant constater la respiration de la victime. Je lui dégrafe la ceinture et le bouton de son pantalon pour facilité les mouvements abdominaux, je lui desserre sa cravate et déboutonne la chemise pour facilité le passage de l’air au niveau du cou.

  1. Je me place au niveau de la tête de la victime et je la bascule prudemment en arrière en mettant une main sur son front et deux doigts sous son menton.
  2. J’appuie légèrement sur celui-ci avec mon pouce pour lui ouvrir la bouche afin de regarder à l’intérieur s’il n’y a pas de dens cassées ou de chewing-gum.

Auquel cas je lui retire doucement avec mes doigts.

Je penche mon oreille sur sa bouche pour entendre son souffle, le sentir sur ma joue et regarder si son abdomen se soulève. Je reste dans cette position durant dix secondes minimum pour être sûr que la respiration est vraiment absente.

A ce moment-là, si je suis seul malgré les appels au secours que j’ai formulé, il faut que je prenne mon téléphone et que je compose le 15 qui est le SAMU. Je leur dit le plus calmement possible où je me trouve, que la victime ne respire plus et que je vais faire un massage cardiaque.

Je me place au niveau de la poitrine de la victime, je pose le talon de ma main, (c’est la partie qui se trouve juste en dessous de la paume de la main) au centre du thorax de la victime.

Si la personne se trouve dans un lit où sur un canapé je la met au sol qui est un plan dur.

Je me met à genoux, bras bien tendus bien perpendiculaire à la victime et j’appuie environ 1/3 de la hauteur de la poitrine de la victime et je relâche afin que le thorax de la victime reprenne sa forme initiale.

Ce mouvement va permettre en appuyant de comprimer le cœur entre le sternum et le sol dur ce qui aura pour effet de faire circuler le sang dans l’organisme de la victime et d’irriguer surtout son cerveau, en relâchant la compression je permet au cœur de se recharger en sang pour qu’à la prochaine compression il en est suffisamment qui circule.

Ce mouvement d’appui et de relâchement sera réalisé 100 fois par minute et jusqu’à l’arrivée des secours.

SESM

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